« Tout doit être impeccable, en permanence »

William Bowen-Pépin, 33 ans
ÉQUIPIER EN HÔTELLERIE,
HÔTEL LA BOURDONNAIS, À PARIS (75)

Transport du linge, nettoyage des parties communes, arrosage des plantes, ravitaillement des minibars… les tâches de William sont multiples. Au sein d’un hôtel quatre étoiles, il n’a qu’un objectif : faire de son mieux pour rendre agréable le séjour des clients.

MON PARCOURS

J’ai obtenu un bac général au Cameroun, mon pays d’origine. Je pensais continuer mes études en France mais, à la suite de difficultés personnelles, j’ai dû commencer à travailler. J’ai fait différents petits boulots, dont quelques missions dans le groupe Inwood Hotels.

Par l’intermédiaire d’une gouvernante, j’ai su qu’un poste se libérait à l’hôtel La Bourdonnais. J’y ai été embauché en CDI, car mes missions ponctuelles dans le groupe en tant qu’extra avaient été appréciées.

MON METIER

J’ai un travail assez polyvalent dans un boutique-hôtel de luxe qui compte 53 chambres, et accueille une clientèle variée, française comme étrangère. Je travaille uniquement pendant la journée, en semaine. Mon rôle est de maintenir toutes les parties communes propres, à l’intérieur mais aussi devant l’hôtel. Tout doit être impeccable, en permanence. Je passe l’aspirateur, j’arrose les plantes, je nettoie les miroirs, les toilettes, le hall, le comptoir de réception… Je remplis également les minibars des chambres et je ravitaille le chariot du personnel d’étage en linge propre (draps, serviettes de toilette) et en produits d’entretien. Je descends le linge sale, je monte les bagages des clients s’ils les ont laissés à la réception le temps que leur chambre soit prête, etc.

Je suis autonome dans mon travail et je cherche toujours à faire au mieux. Si un produit d’entretien n’est pas suffisamment efficace par exemple, je fais des essais jusqu’à trouver le bon et l’indique à la gouvernante, qui orchestre notre travail. Elle peut aussi me demander de faire quelque chose qui m’aurait échappé. Je signale les détériorations que je peux constater et, comme j’ai passé l’habilitation électrique, je peux donner un coup de main dans ce domaine.

L’hôtel et l’équipe sont à taille humaine. Tout le monde se connaît et reste accessible, même la directrice. Enfin, comme je parle anglais, il peut m’arriver de renseigner les clients.

REPERES DU METIER

  • Formation :pas de diplôme requis. Cependant sont appréciés des employeurs : CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant ; CQP employé d’étage ; TP employé d’étage en hôtellerie
  • Qualités :discrétion, dynamisme, rigueur
  • Salaire débutant : à partir du Smic (environ 1750 € brut/mois en mai 2023), sans qualification et sur la base de 35 heures/semaine.

Pour découvrir les témoignages de d’autres secteurs et métiers :

Source : Brochure « Les métiers des grands événements » de l’Onisep, en collaboration avec AKTO, septembre 2023